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Pour la 13ème journée de Ligue 1, l'AS Monaco FC (4e) se rend chez le Lille OSC (2e).
Après 4 victoires consécutives, l'ASM s'offre deux matches au sommet pour le deux prochaines journées. A Marseille le 13, mais d'abord dans le Nord contre des "Dogues" qui possédaient 7 points d'avance il y a 4 journées.
Si l'ASM s'est offert, depuis la lourde défaite à Lyon (0-4), 4 succès, il n'y en a qu'un à l'extérieur à Nice (1-2) pour 3 à domicile (Bordeaux 4-0, Paris 3-2 et Nîmes 3-0).
Dans le même temps, les "Ch'tis" n'ont remporté qu'un match pour trois nuls et une défaite.
Dans son stade Pierre-Mauroy, le LOSC est invaincu avec 4 victoires et 2 nuls, successivement face à Rennes (1-1, J01), Metz (1-0, J03), Nantes (2-0, J05), Lens (4-0, J07), Lyon (1-1, J09), Lorient (4-0, J11), quand l'ASM a gagné 2 de ses 5 déplacements (3 défaites).
Mais l'historique des Lille - Monaco est en train de s'équilibrer, avec 13 victoires monégasques, 20 nuls, 14 défaites (60 buts marqués et 63 buts encaissés), grâce aux 3 derniers succès : 1-4 en 2016-17, 0-4 en 2017-18 et 0-1 en 2018-19, car le match de la saison passée a été annulé.
La série de victoires, Niko Kovac souhaite la continuer pour rester tout en haut du classement.
«Nous sommes contents, car nous restons effectivement sur une série très positive de quatre victoires d’affilée. Nous avons concédé seulement trois buts et en avons marqué douze, donc nous sommes sur la bonne voie. Alors oui, nous allons connaître deux gros matches, deux tests. Mais je crois que l’on a montré contre Paris que l’on pouvait répondre présent dans ce type de rencontre.
Après Lyon, nous avons modifié notre schéma tactique pour s’adapter à nos forces, en jouant nos derniers matches avec deux numéros 6. Je le répète, mais le dernier gros match contre le Paris Saint-Germain a été un très bon match. Lille est une belle équipe, je les ai regardés en Ligue Europa, et ça va vraiment être intéressant pour nous de se confronter à cette équipe qui est très homogène.
Le milieu Aurélien Tchouaméni et Youssouf Fofana ? Je suis très satisfait de leurs performances. Nous avons essayé de leur expliquer la façon dont nous voulions jouer. Je pense que plus globalement, il fallait modifier la façon de faire les choses, de réfléchir. Je pense qu’ils se plaisent bien désormais dans cette philosophie, ils amènent du liant entre la défense et l’attaque. Il faut qu’ils continuent sur cette lancée.
Je suis très content d’avoir trouvé cet équilibre. Je pense qu’on a trouvé une sorte de balance entre la solidité défensive et la force offensive. Ils comprennent mieux ce que l’on veut voir désormais, la façon dont nous voulons jouer est devenue automatique dans leur esprit. Quand on arrive en tant que coach, avec un nouveau staff, il faut vraiment faire accepter la façon de penser, créer de nouvelles habitudes. C’est la raison pour laquelle on arrive à créer autant d’automatismes, de danger offensif et d’occasions de buts. Ils comprennent bien ce qu’on veut.
Kevin Volland aujourd’hui évolue en neuf ou en dix, cela dépend, suivant le schéma qui varie entre le 4-2-3-1 ou le 4-4-2. Il nous permet de mettre une forte pression à l’adversaire pour récupérer le ballon avec cette ligne de quatre devant qui travaillent, plus les milieux de terrain qui apportent. En tout cas, je suis très content de la complémentarité entre Wissam Ben Yedder et Kevin Volland.
Mes milieux ? Ils ne sont pas très différents au final. Ils sont très costauds, ils récupèrent beaucoup de ballons, et ils sont aussi très jeunes tous les deux, avec beaucoup d’envie. Il faut qu’ils continuent comme ça, pour progresser encore davantage. Je vois qu’ils sont en train de se développer, ils ont envie d’apprendre, car ils ne pensent pas qu’ils sont déjà arrivés. Je leur prédis en tout cas une belle carrière, s’ils continuent à travailler dur au quotidien.
La force offensive de l'équipe ? Ils comprennent de mieux en mieux ce que l’on veut faire, ce qu’on leur demande. Pourquoi il faut courir de cette manière, dans telle direction. C’est un processus que nous avons mis en place et qui prend du temps à porter ses fruits. Comme je l’ai déjà dit, notre objectif était de changer la façon de penser des joueurs en arrivant. Tout le monde doit savoir ce qui est nécessaire qu’il fasse quand il joue. Je suis content, les joueurs offensifs marquent, font des passes décisives. Mais c’est un ensemble, chacun sait ce qu’il doit faire, là où on l’attend, et c’est ça qui paye actuellement.
Tout le monde a la possibilité à l’entraînement de montrer le meilleur, pour avoir une chance de jouer le week-end. Les quatre joueurs offensifs actuels sont très performants et j’en suis très content, j’espère qu’ils vont continuer à avoir cette réussite. La concurrence est vraiment importante, elle est très élevée à l’entraînement, et c’est ce dont nous avons besoin pour avoir la meilleure équipe sur le terrain en championnat. Cela nous fait grandir en tant que groupe aussi.
Quand vous jouez tous les trois jours, vous faites forcément davantage tourner que lorsque vous ne jouez qu’une fois par semaine. Cela va changer ce mois-ci car nous allons jouer cinq matches en 17 jours. Tout le monde travaille dur pour aller chercher la performance et démontrer ses qualités techniques et tactiques. Si vous n’avez pas de pression en provenance du banc, les onze joueurs alignés ne peuvent pas être aussi bons. Si l’équipe tourne aussi bien actuellement, c’est aussi parce que la concurrence fait monter le niveau de l’effectif. En tout cas je suis très heureux en tant que coach d’avoir un groupe aussi fourni, pour entretenir la concurrence.
Le mercato d’hiver ? Pour le moment nous ne pensons pas à réduire encore l'équipe. Nous avons 20 joueurs à coucher sur une feuille de match et comme nous sommes 25, je suis obligé de choisir quatre-cinq joueurs à laisser, et ce n’est pas simple. Mais nous avons besoin de tout le monde, j’insiste. Dieu merci nous n’avons que très peu de blessures pour l’instant, mais le jour où il va y en avoir, on devra pouvoir compter sur tout le monde.
En début de saison ? La façon de jouer, c’est exactement ce que j’imaginais dans ma tête, effectivement. Nous évoluons de manière agressive, nous créons beaucoup de possibilités offensivement, tout en respectant un certain équilibre défensif, donc oui c’est vraiment ce que je voulais en arrivant. Peut-être que Sofiane Diop par exemple, n’était pas dans l’équipe que j’imaginais au départ. Mais il est un très bon exemple du genre de joueur qui s’est imposé grâce à ses performances à l’entraînement et en matches. C’est la même chose qu’Eliot Matazo. En travaillant dur encore une fois, on peut arriver à tout.
Aleksandr Golovin ? Aleksandr est dans une bonne voie. J’ai parlé encore récemment avec le staff médical, et ils me conseillent de prendre le temps de le faire revenir, car sa blessure était plus importante que prévu au départ. En tout cas je l’attends, car c’est vraiment un super joueur. Mais pour l’instant nous avons de bons résultats, donc peut-être qu’il est plus juste d’attendre une semaine ou deux de plus, pour ne prendre aucun risque avec lui.» (Site officiel ASM).
Titulaire en défense centrale aux côtés d'Axel Disasi, Benoît Badiashile ne veut pas s'enflammer après ces 4 dernières victoires.
«Tout va mieux en effet depuis notre dernier revers. Nous avons réussi à redresser la barre en enchaînant quatre victoires consécutives, mais ce n’est pas une fin en soi. Le championnat est encore long et il faut continuer sur cette dynamique pour espérer quelque chose en fin de saison. Nous sommes certes bien placés, mais il ne faut pas s’enflammer. Bien évidemment que lorsque l’on est l’AS Monaco, nous avons des objectifs élevés.
Nous défendons ensemble et c’est vraiment plus facile pour nous avec l’aide des milieux. On presse tous ensemble, et c’est ce qui fait notre force cette année. Youssouf Fofana et Aurélien Tchouaméni nous font énormément de bien à Axel et moi. Ils nous aident à mieux défendre mais sont également bons offensivement dans la relance. Nous avons ainsi plus de stabilité défensive.
Lille a de gros atouts offensifs comme, par exemple, Burak Yilmaz qui s’est encore exprimé hier en marquant un doublé contre Prague, mais nous avons aussi nos forces. Wissam Ben Yedder, Kevin Volland, Sofiane Diop ou encore Gelson Martins sont sur une bonne dynamique et j’espère que l’on va jouer comme on l’a fait sur les derniers matches. Nos offensifs s’entendent très bien et nous aurons encore besoin d’eux pour espérer un bon résultat à Lille.
Pas besoin d’aller marquer sur corner ? (rires) Si Axel et moi pouvons continuer d’aller inscrire des buts sur coups de pied arrêtés, alors on ne s’en privera pas. Mais nous avons de bons attaquants qui sont là pour ça. Ils ont l’habitude de travailler ensemble à l’entraînement, mais le coach tient aussi à faire tourner ses groupes de travail afin que tout le monde reste impliqué.
L'entente avec Axel Disasi ? On se comprend très bien sur le terrain avec Axel. Comme il est Français, c’est plus facile. J’aime jouer avec lui, il a de très bonnes qualités et j’espère que l’on va continuer ensemble d’aider l’équipe cette saison. C’est ma meilleure période depuis que je suis arrivé, nous sommes sur la bonne voie et le coach nous amène une certaine stabilité.
Lorsque Niko Kovac est arrivé, il nous a montré sa façon de jouer. Ça a pris du temps pour que cela commence à prendre, mais désormais, ça va mieux. Nous avons nos automatismes et savons ce que l’on doit faire. Néanmoins, hors de question de baisser le pied. Avec un coach comme lui, ce n’est pas possible de s’endormir, et lorsque l’on est jeune, ça l’est encore moins. Le chemin pour nous est encore long, nous n’avons rien prouvé. Le coach est très rigoureux, il exige de nous que l’on soit toujours à 100% et si ça ne va pas, il lui arrive de passer une soufflante. Lorsque cela arrive, on comprend rapidement.
Même lorsque l’on gagne 3-0, il est capable de nous crier dessus afin que l’on continue de performer. Le coach n’est jamais rassasié et c’est une aide pour nous en tant que jeunes joueurs afin que nous ne nous relâchions pas et que l’on continue de travailler pour que les résultats continuent à suivre. Attention, ce n’est pas un dictateur non plus (sourire). Il sait que ça nous arrive parfois de faire des erreurs parce qu’on est jeune. Il n’y a pas de peur de rater, car même si l’on échoue une fois, il veut que l’on continue d’essayer. Et si cela arrive en match, il faut savoir relever la tête pour ne pas sombrer et pouvoir ensuite se rattraper.
A 19 ans, c’est compliqué de dire que l’on est un cadre. C’est vrai que pour moi, c’est plus facile car cela fait quelques années que je suis à Monaco. Par exemple, comme je les connaissais personnellement, j’ai pu aider Youssouf, qui est aujourd’hui quelqu’un qui aime beaucoup charrier et rigoler dans le vestiaire, mais aussi Aurélien, à s’intégrer lorsqu’ils sont arrivés. Je n’ai pas eu que des moments faciles ici, mais toutes ces diverses expériences m’ont fait progresser. C’est sans doute pour cela que c’est plus facile pour moi aujourd’hui. J’espère contribuer à la réussite de l’AS Monaco.» (Site officiel ASM).
Niko Kovac est toujours privé de Benjamin Lecomte, Djibril Sidibé (infirmerie) et Aleksandr Golovin qui a repris cette semaine l'entraînement avec le groupe.
Luís, Millot et Onyekuru ont été écartés d'un goupe de 22 joueurs o, où Liénard et Pavlovic devraient être en tribune.
Lille est une des rares satisfactions françaises en coupes d'Europe, avec une qualification assurée et une première place.
Christophe Galtier doit tenir compte de l'accumulation des matches pour le match face à l'ASM.
«On a connu des débuts de matches difficiles à Brest et Saint-Étienne. J’ai revu notre rencontre contre Prague, qui était très intense, entre deux équipes très engagées. Mais j’ai trouvé notre première période beaucoup plus rythmée et organisée. Après, il y avait eu 6 changements au départ contre Saint-Étienne, par exemple. Evidemment, ça peut générer un peu de retard à l’allumage. Je travaille là-dessus, j’en parle beaucoup avec mes joueurs et mes préparateurs. Je ne suis pas dans une gestion du temps de jeu par rapport au prochain match. Evidemment que je suis obligé de tenir compte des matches, mais je tiens surtout compte de l’état de forme et de comment mon groupe récupère après le match du jeudi soir, en mettant la meilleure équipe possible à mes yeux pour être performante contre Monaco.
Monaco est une très bonne équipe de par la qualité de ses joueurs, qui a une forme physique de haut niveau, qui impose un débat physique dans les courses à haute intensité, les sprints, qui a aussi évolué au niveau de son système de jeu. Elle est performante et agréable à voir jouer. On ne changera pas notre manière d’évoluer. Il y a toujours quelques réglages à faire, sur l’animation offensive notamment. Mais aussi des précautions à prendre sur l’organisation défensive, mais non, il n’y aura pas de modification de notre système.
L’AS Monaco est une équipe très moderne, avec un entraineur qui vient de Bundesliga, un championnat dans lequel les matches sont souvent très ouverts. On retrouve ces caractéristiques à l’ASM. Je pars du principe pour que pour avoir le plus de chances de marquer, donc de gagner, il faut jouer, attaquer plus que l’adversaire.» (Site officiel LOSC).
Galtier doit se passer d'Araujo, Sanches, Çelik et Pied (blessés), et a convoqué 21 joueurs dont 3 gardiens.
Retrouvez tous les faces à faces entre Monaco et Lille.
Voici les groupes retenus
Pour Monaco : Liénard, Majecki, Mannone, Aguilar, Badiashile, Ballo-Touré, Caio, Disasi, Maripán, Matsima, Pavlovic, Diop, Fabregas, Fofana, Martins, Matazo, Tchouaméni, Ben Yedder, Geubbels, Jovetic, Pellegri, Volland.
Pour Lille : Chevalier, Karnézis, Maignan, Bradaric, Djalo, Botman, Fonté, Reinildo, Soumaoro, André, Niasse, Pizzuto, Soumaré, Xeka, Yazici, Bamba, David, Ikoné, Lihadji, Yilmaz, Weah.
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