Monaco se rend en Alsace sans Prso (blessé), Bernardi ni Evra (suspendu), et en laissant Rothen, Morientes et Squillaci au repos.
Autant dire que le principal objectif de cette fin de saison est la Ligue des Champions.

Et ce n'est pas cette première mi-temps qui peut faire changer d'avis...
Strasbourg joue regroupé devant son but et tente de contrer, Monaco essaie de contourner le bloc défensif mais manque de vitesse, d'envie.
Roma a passé un début de soirée très tranquille, se couchant sur un tir en pivot de Pontus Farnerud des 18 mètres, qui l'oblige à se coucher sans trop être inquiété (14e), et en voyant les ballons passer, sur une frappe de Camadini, à côté (29e), et un centre pour personne de Mouloungui (38e).
Seul un coup-franc axial, de Le Pen, à la limite de sa surface, dans le temps additionnel, aurait pu lui donner des frissons, mais son mur a fait son boulot (45e+4).


Dutruel a eu les mêmes "soucis" que son alter-ego : il capte facilement une tête de Givet sur un coup-franc d'Ibarra (10e), et voit passer, à côté la frappe d'Adebayor des 25 mètres (22e), et au-dessus de sa transversale celle de Cissé (34e).

Fin du premier acte peu rejouissant.

LE second débute avec un peu plus d'envie de part et d'autre.
Long ballon d'Ibarra, pour Adebayor, dos au but, qui contrôle de la poitrine et met en retrait à Giuly, qui écrase sa frappe. Dutruel bloque (51e).

Les blocs des deux équipes commencent à s'étirer, la fatigue aidant.
Monaco essaye de jouer plus vite, n'y arrive pas. Strasbourg se dit que sa vivacité, en contre, peut lui permettre de prendre les trois points et se sauver mathématiquement, même si un nul ne les dérangeraient pas.
Le Pen, côté gauche avec Rodriguez, se recentre et frappe au premier poteau. Roma bloque (59e).
Pontus Farnerud tente encore, largement au-dessus (61e).

Sur un bon mouvement monégasque, Giuly est à la conclusion avec une frappe sèche des 18 mètres... sur Dutruel bien placé (64e).
Monaco aurait pu ouvrir le score, sur une action Ibarra-Cissé. Edouard fait un contrôle orienté qui élimine son garde du corps et côté droit, il adresse une frappe puissante au premier poteau que Dutruel repousse (66e).


Les jambes deviennent très lourdes, les attaquants manquent de soutien. Il y a maintenant deux blocs et plus de joueurs au milieu du terrain.
Strasbourg, en contre, se montre dangereux.
Roma, en libéro, sort pour repousser le ballon que convoitait Alexander Farnerud, après avoir transpercé l'axe monégasque (79e).
Roma, toujours lui, prend le ballon sur la tête de Le Pen (87e).
Flavio était battu, sur un coup-franc de Martins aux 16 mètres, mais la frappe enroulée a frôlé son but (90e+1).

Le balle de match est pour Rodriguez, resté aux avants-postes. Centre de Ramos, tête puissante du défenseur central asémiste, mais juste au-dessus de la barre...

Monaco obtient un point, mais en perd deux sur Lyon vainqueur de Bastia.


Ludovic Giuly, capitaine de l'ASM, et averti du résultat lyonnais, a exprimé son mécontentement face à la "pleureuse" qui sert de président à l'OL.
« Ça va faire plaisir à Aulas, ça le calmera, il parlera moins...
Je crois qu'il faut savoir s'arrêter, tout le monde commence à en avoir marre. C'est une bonne équipe, j'y ai déjà joué, mais il faut avoir un peu plus de respect pour les autres... ».


Xav.