Pour cette première journée, l'AS Monaco reçoit le Paris S.G., deux équipes qui ont déçu la saison dernière.
Après les matches amicaux, la principale question du côté de Ricardo est de connaître le titulaire dans le but.
A l'échauffement, le choix est dévoilé.
C'est Stéphane Ruffier qui va défendre les buts asémistes.
Flavio Roma, qui doit être déçu, ne vient pas sur le terrain, participer au petit jeu avec las autres remplaçants : Vincent Muratori, Diego Perez, Distel Zola, Anderson Luis De Carvalho «Nenê», Alexandre Licata et Jérémy Menez.
Pas de surprise dans l'équipe titularisée. Un seul changement par rapport à l'équipe qui avait commencé la semaine dernière contre l'AS Rome, la présence d'Alejandro Alonso à la place de Diego Perez.
Les autres sont donc Cufré, Modesto (Cap), Adriano et Mongongu en défense, Leko, Meriem et Gosso au milieu, Pino et Nimani en attaque.
Côté Paris Saint-Germain, Pancrate et Hoarau vont prêter main forte aux anciens monégasques Jérôme Rothen et Ludovic Giuly, dont c'est le grand retour au Louis-II depuis la finale de Ligue des Champions 2004.
Pour les supporters, il y avait un manque depuis le mois de mai dernier. Cette saison donne de gros espoirs aux supporters parisiens, qui ont mis le paquet en fumigènes (interdits.... dans les stades).
Côté supporters monégasques, c'est plus calme avec un gros tifo.
Le temps du protocole d'avant-match, le vent à le temps d'éliminer la fumée.
Le coup d'envoi est donné par les monégasque et Juan Pablo Pino.
Alonso profite des espaces et appelle le ballon en profondeur.
Côté PSG, Jérôme Rothen est souvent à la baguette et cherche ses attaquants en profondeur, sans résultat.
Le début de match est parisien, ils jouent dans la partie de terrain monégasque et conservent le ballon, sans être inquiêtant pour Ruffier.
Premier débordement pour Ludovic Giuly qui obtient un corner, qui ne donnera rien (2e).
Monaco sort de sa partie de terrain, mais n'arrive pas à rentrer dans les 30 derniers mètres. Landreau et Ruffier sont tranquilles pour l'instant, les deux équipes préférant ne pas prendre trop de risques offensifs.
La défense centrale monégasque tient bon, jusqu'au lancement de Ludovic Giuly. Il est empêché d'aller au but par une faute aux 25 mètres (7e).
Le coup-franc de Rothen est repoussé par le mur.
Monaco ne fait pas que défendre. Avec un gros gros travail de Jean-Jacques Gosso, Monaco récupère assez haut le ballon et peut le donner à Meriem ou Pino. S'ils n'arrivent pas à passer à gauche, Alonso tente beaucoup sur le flanc droit et commence à prendre le dessus sur Armand.
Sur un nouveau contre parisien, dans ce duel Adriano - Pancrate, le défenseur central monégasque se blesse au genou. Il ne rentrera par sur la pelouse (11e).
Les deux équipes font de beaux enchaînements, mais sans réelle occasion.
La première vraie incursion monégasque est un décalage de Pino pour Alonso. Il faudra un retour de Sakho sur l'argentin pour le premier corner monégasque, qui ne donnera rien (12e).
Adriano Pereira Da Silva est remplacé numériquement par Vincent Muratori (13e).
Leandro Cufré qui occupait le couloir gauche, passe dans l'axe.
Monaco joue plus haut, presse haut. Ici c'est Mongongu qui presse Rothen.
Le ballon va toujours d'un but à l'autre. Les corners sont renvoyés par les défenses adverses.
Accélération de Hoarau à la lutte avec Cufré. Le monégasque s'arrête, le parisien en profite pour frapper au but. C'est trop croisé (20e).
Leandro Cufré appelle les soigneurs, se fait strapper la cuisse droite et doit abandonner ses coéquipiers.
Après 22 minutes de jeu, Monaco a déjà fait deux remplacements en raison des blessures.
Diego Perez rentre sur le flanc droit. Cédric Mongongu glisse dans l'axe et devient le 3ème joueur en défense centrale aux côtés de François Modesto.
A peine rentré, l'uruguayen harcèle Rothen et récupère le ballon.
Tous ces changements perturbent un peu les monégasques. Paris essaie de profiter du manque d'automatisme en défense.
Gros travail de Giuly qui lance en profondeur Pancrate. Ruffier est obligé de sortir à toute vitesse et se jette dans les pieds du parisien pour récupèrer le ballon (28e).
Quelques secondes plus tard, un tir contré par Modesto est tout de même capté par Stéphane Ruffier, impérial dans le but (29e).
C'est la première frappe cadrée de la partie
Si ça combine bien sur les ailes, il manque de la percussion dans l'axe... pour les deux équipes.
Nimani, dos au but, ne peut que remiser. Au pied, ou en déviation de la tête.
Les défenses veillent au grain. Rothen n'a pas de solution sur ce contre, ni pour Perez obligé de joué en arrière.
A la pause, le score est toujours de 0-0, en raison du faible nombre de frappe.
La meilleur occasion parisienne est un centre raté de Ceara depuis le côté droit. Le ballon frôle la lucarne droite de Ruffier, qui semblait battu sur l'occasion (39e).
Côté Monaco, les ballons sont mal joués dans les 30 derniers mètres, comme sur les corners. Deux joueurs au premier poteau, le ballon file au second... (43e).
0-0 à la mi-temps.
Gosso et Alonso font partie des grosses satisfactions de ce premier acte.
C'est reparti avec les parisiens.
Camara ne le sait pas encore, mais il va avoir du travail.
Très bonne rentrée de Vincent Muratori, absent des terrains de Ligue 1 depuis 6 mois.
Frédéric Nimani, seul au milieu de la défense parisienne, arrive à conserver la balle. En retrait, Alonso devisse sa frappe (47e).
Le milieu défensif monégasque effectue un gros travail. Ainsi Jean-Jacques Gosso peut distribuer, Jerko Leko est meilleur dans l'axe que sur le côté droit.
Juan Pablo Pino côté gauche repique au centre et frappe en force. C'est dévissé et ça passe largement à côté.
Monaco a déjà eu plus d'occasion en 5 minutes que dans les 45 premières.
On voit nettement moins les parisiens : Giuly semble cuit, Makélélé court après le ballon.
Appel de Nimani côté gauche dans le dos de la défense parisienne. Meriem le sert. Sa frappe en force passe au-dessus de la transversale de Landreau (55e).
Nouvelle action côté gauche. Nimani est servi et du plat du pied, il oblige Landreau à se coucher (57e).
On prend les mêmes mais cette fois, c'est de la tête que Nimani reprend le centre de Meriem, qui oblige Landreau à claquer le ballon (60e).
Entre ces deux occasions, c'est Pancrate qui a obligé Ruffier à se montrer, en sortant devant lui (58e).
Paris tente encore de contrer, mais les jambes ne semblent plus présentes.
Ludovic Giuly, qui n'a rien fait depuis la reprise, est remplacé par Chantôme (61e).
Monaco continue de pousser.
Makélélé, comme ses partenaires souffrent, font des fautes. Il hérite d'un avertissement et Meriem d'un coup-franc qui ne donnera rien (65e).
Paris profite des contres et est proche d'ouvrir le score.
Un centre de Pancrate est repris du bout du pied par Hoarau, le meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée.
Ruffier parait sur les talons et est tout heureux de voir le ballon frôler son poteau gauche (70e).
Le PSG joue toujours sur les ailes, et penche beaucoup à gauche avec Rothen et malgré l'entrée de Luyindula à la place de Pancrate.
Le couloir étant fermé, il cherche un partenaire dans l'axe mais c'est Ruffier qui capte (77e).
Dans les airs, Modesto est plus haut que Guillaume Hoarau.
Et du côté de l'attaque, Monaco domine aussi.
Interception de Leko dans les pieds parisiens, il donne tout de suite à Pino dans le rond central qui lance Meriem sur la gauche. Il lève la tête, voit l'appel de Frédéric Nimani au second poteau et lui adresse un caviar. Sa tête lobée décroisée trompe Landreau pour l'ouverture du score (1-0, 79e).
Le jeune attaquant marque son second but en Ligue 1 après celui marqué le 9 septembre 2006.
Monaco mène 1-0, et c'est logique.
Après ce but, Paul Le Guen tente le tout pour le tout en faisant entrer un attaquant (Yannick Boli) à la place d'un milieu (Claude Makélélé). Dans le même temps, Jérémy Menez qui attendait un arrêt de jeu pour rentrer depuis plusieurs minutes prend la place de Juan Pablo Pino (81e).
Boli prend le couloir droit, mais n'arrivera pas à passer Vincent Muratori.
Jérémy Menez se montre aussi. Il profite des contre et obtient un bon coup-franc (avec un jaune pour Chantôme) qui ne donnera rien (89e).
Menez part en contre, avec Meriem à sa gauche.
Fin de match sur ce score de 1-0 pour l'ASM.
Victoire méritée pour des monégasques qui ont su, malgré une défense remaniée deux fois en début de match, tenir bon derrière, produire du jeu au milieu et concrétiser au moins une fois.
C'est du tout bon pour la confiance.
Mention spéciale pour Jean-Jacques Gosso impressionnat ce soir au milieu du terrain.
Chef de la défense, il montre le chemin à son équipe lorsqu'il est loin du ballon.
Chose rare car il a été présent aux 4 coins de la pelouse, toujours prêt à tacler, à se jeter dans les pieds des parisiens.
Prochaine rencontre au Louis-II le 23 aôut et la réception de Caen. La semaine prochaine Monaco joue à Nantes.