Long déplacement pour les supporters monégasques, jusqu'au Stade de France où les parisiens vont jouer à domicile.


Mais avant de monter dans le TGV dédié aux supporters monégasques, l'ambiance est déjà là, à plus de 9 heures du coup d'envoi.


Après un voyage de plus de 6h30, nous sommes enfin à Paris, Gare de Lyon.
Le temps de descendre et les premiers fumigènes font leurs apparitions.


Escortés par les forces de l'ordre, nous nous dirigeons dans le RER, à destination de la Gare du Stade de France.
Une fois sur place, on attend plusieurs rames qui transportent tous les supporters.
Et encore une fois, l'ambiance est là, mais les premiers "supporters" parisiens font leurs apparitions, avec insultes (gestes, paroles ou crachats) depuis le haut des passerelles, avant qu'ils ne se fassent éjecter par la police.


Toujours escortée et en convoi, une marée rouge et blanche se rend au Stade de France.


Les équipes sont à l'entraînement quand nous arrivons enfin dans les tribunes.
Le Stade de France n'est pas encore rempli.


Stéphane Ruffier gardera bien les buts monégasques ce soir.


Par contre, Diego Perez est avec les titulaires, mais pas en tenue. Il est en survêtement et est forfait pour la rencontre, toujours pas remis de sa blessure.


C'est le premier coup dur pour l'AS Monaco de la soirée.

L'échauffement des joueurs continue, alors que l'US Quevilly reçoit le trophée du sponsor de la FFF récompensant le meilleur club amateur.


Les écrans du stade passent les images des tribunes, dont celles occupées par les supporters monégasques.


Puis ce sont les deux onze de départ.
A Paris : Edel, Jallet, Camara, Sakho, Armand, Makelele (Cap), Clément, Giuly, Sessegnon, Hoarau, Erding.
Lors de l'énoncé des joueurs monégasques, les "supporters" parisiens ne peuvent s'empêcher de crier "enc..." après chaque nom... Quelle sportivité !


Les joueurs font leur entrée sur la pelouse pour l'habituelle présentation. Pas de Président de la République, c'est donc le président de la fédération et Jean Djorkaeff qui viennent saluer les deux équipes, après "La Marseillaise".




Puis les traditionnelles photos des équipes.



Le match peut débuter, ce sont les parisiens qui donnent le coup d'envoi.


Les deux équipes rentrent rapidement dans la partie, on tente d'aller vers le but adverse de chaque côté.
Pino à droite pour l'ASM, Sessègnon à gauche ou Giuly à droite pour le PSG.



Corner obtenu pour Monaco. Edel n'est vraiment pas sécurisant pour son équipe (8e).


La tête de Park au second poteau est contrée et l'ASM obtient un autre corner.
Cette fois, Edel repousse du poing devant Traoré (9e).


Appel d'Erding en profondeur, qui se terminera par une frappe d'Armand contrée en corner.


Sur celui-ci, Sakho reprend et Juan Pablo Pino repousse le danger sur sa ligne (14e).


Paris continue sur sa lancée. C'est maintenant Ludovic Giuly qui a du champ côté droit. Son tir est sorti par Ruffier de sa lucarne (15e).


Monaco réagit sur des balles arrêtées, mais il n'y a jamais de coéquipier à la retombée.


Bon coup-franc pour la patte gauche de Nenê. Malheureusement, il ne trouve pas le cadre (27e).


Le danger pour l'ASM vient souvent du côté gauche où Traoré est souvent dépassé par Giuly et Jallet. Nenê est aussi obligé de venir aider ses défenseurs, ce qui laisse Park bien seul devant (28e).
Ruffier est encore obligé de s'employer devant Erding pour garder sa cage inviolée. Edel n'a pas eu encore à arrêter une frappe cadrée.

Les entraîneurs vivent la première période différement. Kombouaré est tranquillement installé alors que Guy Lacombe est plus préoccupé par son équipe.


Déboulé de Park côté gauche. Son centre en retrait à l'entrée de la surface de réparation est à destination de Nenê, mais Armand revient et en taclant le contre (36e).





Récupération haute de Jallet. Après un relai avec Sessègnon, Erding est servi en profondeur. Du droit, il croise trop son tir (42e).

Réaction monégasque immédiate, sur un exploit personnel de Juan Pablo Pino. Slalom spécial du colombien qui élimine Jallet, Makélélé puis Camara. Face à Edel, il ouvre son pied, mais le gardien repousse plein axe où un défenseur peut dégager avant l'arrivée de Nenê (43e).





C'est la fin de la première période. La Coupe de France n'a toujours pas choisi son camp.


En tout cas, les 7 ou 8.000 supporters monégasques font plus de bruit que les 70.000 parisiens. Ces derniers, on ne les entend pas, sauf pour siffler les champs monégasques.


Plus tard, ils chanteront "Monaco paysans". L'agriculture monégasque est bien connue, ses tracteurs Ferrari aussi... Quelle bande d'idiots ! Faudrait-il leur dire qu'il n'y a pas que Paris dans le monde ?

La seconde période peut démarrer. Est-ce que Monaco va enfin porter le danger sur les buts d'Edel ?
En tout cas, François Modesto s'est fait plaisir en changeant une chaussure. Il en a une rouge et une blanche. Il a le club dans la peau !



La première occasion est encore pour Paris. Hoarau, servi par Sessègnon, frappe à côté bien pressé par Mongongu (50e).


Lancé dans le dos de la défense, Erding rentre dans la surface, poursuivi par Traoré. Le tacle du malien laisse le turc à terre. Paris réclamera un pénalty qui ne lui sera pas accordé (53e).



Jallet fait encore du mal côté droit. Il évite Puygrenier, et tente de servir Erding en retrait. Mongongu du bout du pied évite le pire (54e).





Premier changement du match, la sortie de Thomas Mangani et l'entrée de Lukman Haruna. Monaco devrait être plus offensif (55e).


Contre monégasque rapide et bonne entente entre Nenê et Pino. Le colombien frappe, et Edel met en corner. Ce gardien, c'est le point faible du PSG.



Haruna fait une bonne rentrée. Il obtient un coup-franc.


Nenê le frappe en force, droit devant. Edel repousse la balle au-dessus de lui, mais pas assez pour permettre à Puygrenier d'arriver avant lui et de pousser la balle au fond des filets (61e).




Paris contre, Erding est servi en profondeur, mais c'est Ruffier le premier sur le ballon (64e).


On voit moins le PSG et plus Monaco. Pino le monégasque le plus dangereux est proche de tromper Edel sur un centre-tir (65e). Encore une fois, il relache la balle.


Le jeu s'équilibre, Paris par Giuly retrouve le chemin des 30 mètres de l'ASM. Son tir de 25 mètres passe à côté (75e).


Ce sera sa dernière tentative. Il est remplacé par Luyindula (77e).
Servi dans le dos de la défense monégasque, Erding se retrouve face à Ruffier qu'il bat d'une balle piquée. La balle rebondit sur la transversale, puis sur Hoarau à la lutte avec Mongongu. La balle passe à côté... ouf (82e).


Guy Lacombe décide de faire entrer son buteur de la compétition : Moussa Maazou, 3 buts en 3 matches. Il remplace Juan Pablo Pino, le meilleur jusque là , après un centre de Sessègnon pour Hoarau, capté par Ruffier (86e).



On se dirige tout droit vers la prolongation. Offensivement, Monaco n'inquiête plus Edel. Maazou court après les ballons balancés devant, Nenê n'a pas de soutien.


La dernière occasion de but est sur un corner pour Paris. Hoarau reprend, mais ne trouve pas le cadre (90e+2).



Le temps règlementaire est terminé. Les deux équipes prennent les nouvelles consignes pour les 30 dernières minutes et ça repart.
Et encore une fois, c'est Hoarau qui amène le danger. Il rate son contrôle, ce qui permet à Ruffier de s'emparer de la balle (93e).


Monaco compte sur les balles arrêtées maintenant. Une déviation de Maazou trouve Park qui reprend de volée. Juste au-dessus (94e).



Long centre à destination d'Hoarau dans le dos de Modesto. Le corse a dû effleurer la balle, ce qui perturbe le contrôle du réunionais. Ruffier est encore là (97e).






Park répond au PSG, mais il est trop court pour reprendre un centre-tir (98e).


Paris domine à nouveau les débats, Monaco ne fait plus que contrer. Les centres deviennent de plus en plus fréquents dans la surface monégasque.
Depuis l'entrée de Maazou, Park a reculé d'un cran et le nigérien est tout seul devant. Il ne reçoit pas de bons ballons, passant son temps à courrir après une balle qui lui passe au-dessus de la tête.


Changement tactique pour le PSG. Erding sort, Ceara rentre. C'est Jallet qui va occupé l'aile droite (105e).
On joue depuis 2 minutes dans le temps additionnel, alors qu'il n'avait eu rien d'annoncer. Soit le remplacement vaut 30 secondes, soit il y a eu une faute de Mongongu sur Luyindula, mais ça ne vaut pas ce temps additionnel.
Quoiqu'il en soit, Monaco n'arrive pas à se dégager. Nenê n'arrive pas à dégager une balle repoussée par sa défense. La balle revient sur Makélélé qui trouve Jallet dans le dos de la défense. Son tir puissant et une nouvelle fois repoussé par Ruffier, mais plein axe sur le crâne d'Hoarau, qui ne laisse pas passer l'occasion de marquer (0-1, 105e+2).



Paris mène 1-0, mais ce n'est pas immérité au vu des occasions sauvées par Ruffier.


Au changement de côté, Guy Lacombe remobilise ses joueurs. Il reste 15 minutes pour égaliser.



Le PSG mène au score, on entend maintenant les "supporters" du PSG qui crient : "et ils sont où les monégasques ?" ou "ici c'est Paris"... Certains monégasques leur répondront : "ici c'est pourri !".

Monaco est obligé de se livrer, et Paris recule.
Les frappes sont timides ou lointaines.



Dernier renfort offensif avec l'entrée de Yannick Sagbo pour Eduardo Nascimento Costa (111e).


Corner de Nenê, tête de Modesto captée par Edel. Devant le gardien, Alonso et un parisien sont au sol. Faute ?



Kombouaré, pour tenir le score, remplace Jallet par Traoré, l'ancien niçois qui vient amener sa grande taille pour repousser les longues balles à destination de Puygrenier qui reste devant (116e).
Chu-Young Park y croit encore. Il devance Traoré, mais est devancé de peu par Edel (119e).


L'arbitre de la rencontre siffle la fin du match, c'est l'explosion de joie à Paris, la grande déception chez les monégasques, qui ne garnirons par la vitrine du club d'un nouveau trophée et ne participerons pas la saison prochaine à la coupe d'Europe.




Pas le coeur à voir le PSG soulever la Coupe de France. Le retour sur Monaco en TGV se fait dans le calme et la déception.
Une longue nuit pour se repasser le match dans les têtes.

Véro & Xav, au Stade de France.