Quel Monaco aura-t-on ce soir ?
Celui du début du championnat, irrésistible, ou celui des derniers matches (Sochaux, Le Mans) manquant de punch et fébrile défensivement ?

Morientes finalement forfait, Giuly est posté aux avants-postes avec Prso, Plasil est posté au milieu droit.
L’ASM veut récupérer le point perdu à l’aller, et entame la partie de la meilleure des façons. Rothen profite d’une passe en retrait de Manuel Pablo, de la tête, mal ajustée, pour lober Molina (2e, 1-0).

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La Corogne, fidèle à son jeu, a la balle et évolue par des passes courtes. Monaco va attendre pour jouer en contre, avec ses flèches (Giuly, Plasil, Prso, Rothen).

Roma s’emploie pour garder l’avantage, sur une frappe de Sergio, en boxant en corner (9e).
Monaco a senti le danger, et Bernardi lance dans l’axe Giuly, parti à la limite du hors-jeu, pour le deuxième but (2-0, 11e).

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La Corogne tente immédiatement de revenir. Givet prolonge un centre, de la tête, et manque de tromper son propre gardien. Sur le corner, la tête d’un espagnol n’est pas cadrée (15e).
Sergio, encore lui, esseulé côté droit, croise trop son tir (24e).
Monaco contre, perturbe une défense gallicienne : il faut 4 espagnols pour stopper Giuly parti à toute allure (17e).
La Corogne s’écroule en 4 minutes, en encaissant deux buts de Prso, sur des coups de pieds arrêtés (3-0, 26e et 4-0, 30e).


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Tristan tente de révolter ses partenaires, et son coup-franc des 20 mètres est détourné par Roma (31e).
Les monégasques semblent attendre la mi-temps, tandis que La Corogne pratique toujours son jeu offensif, et a la balle.
Ainsi Tristan, dos au but, se retourne et frappe. Le ballon passe entre les jambes de Roma, qui s’incline pour la première fois (4-1, 39e).
Les espagnols, récompensés, continuent sur leur lancée et reviennent une nouvelle fois au score par Scaloni, reprennant une parade de Roma sur Tristan (4-2, 45e).

Revenus aussi vite au score, on voit se dessiner une deuxième période difficile pour l’ASM.
Mais c’est sans compter sur la réaction Rouge et Blanche : Giuly, lancé par Plasil, évite Molina et offre à Prso son troisième but de la soirée (5-2, 45e+2).

5-2 à la mi-temps ! Où cela va-t-il s’arrêter ?


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Irureta, l’entraîneur espagnol, peut satisfait de Molina, le sort et fait entrer son remplacant Munúa.
Dès la reprise, l’attaque monégasque le « teste » et après 5 minutes, l’ASM mène 7-2 ! grâce aux buts de Plasil (47e, 6-2) et Prso (49e, 7-2).
Le changement de gardien n’est pas très réussi...

Et La Corogne, réagit, et tente toujours de jouer, même si le cœur n’y est plus.
Tristan, encore lui, efface 3 défenseurs et trompe Roma (53e, 7-3).
Par la suite, le match perd de son intensité, même si l’on reste ébahi devant l’ampleur du score.
Cissé veut être de la fête offensive, et après un raid de 40 mètres, il fusille Munúa (67e, 8-3 !!)


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Roma a déjà encaissé 3 buts, et est encore titillé :
Tristan profite d’un mauvais dégagement, pour, aux 6 mètres, amortir et reprendre de volée, mais à côté (76e), Pandiani d’une tête oblige le grand Flavio à se détendre (79e), et Squillaci dévie une nouvelle tentative de Tristan (84e).

Et Monaco ne veut pas en rester là. Munúa a aussi du boulot, et intervient devant Giuly (78e) et Cissé (88e).

La Corogne, troisième de la Liga, qui n’a encaissé que 8 buts dans son championnat en 10 matches, vient d’en concéder autant en une rencontre au Louis II...

Monaco et Prso entrent dans l’histoire de la Ligue des Champions :
- C’est la première fois qu’une équipe marque 8 buts.
- Dado Prso a dignement fêté son 29ème anniversaire en inscrivant quatre buts, et en rejoignant Marco Van Basten (Milan AC) et Simone Inzaghi (Lazio Rome) également auteurs du « coup de poker ».


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A noter que l’arbitre nous porte bonheur, et est prolifique en buts. En 1997, face à Lierse, dans cette même compétition, l’ASM l’avait emporté 5-1 au Louis II.

Xav.