

Logiquement, ce sont les premiers dangereux.
Un coup-franc mis en retrait est contré par Cissé, devant Roma (2e).
Ashvetia profite d'une mésentente entre Rodriguez et Roma, en passant au milieu des 2 monégasques. Heureusement, il rate sa tête et ne peut lober le portier italien (4e).
Monaco est gêné par la vivacité russe. De plus, le fait de jouer avec trois milieux défensifs (Zikos, Bernardi et Cissé), le duo Prso-Morientes est très très peu servi, et toujours dos au but.


Givet ne peut que toucher du bout du crâne un ballon aérien, et le met dans la course d'Ashvetia, qui arrive face à Roma, tire en force.... au-dessus !! (16e). Ouf!
Monaco continue à empêcher les joueurs du Lokomotiv à bien relancer, et se rapproche des buts d'Ovchinnikov, sans toutefois l'inquiêter.
Les occasions deviennent rares en ce milieu de première période.

Puis une première sortie du gardien russe, qui vient boxer au-dessus de Prso, un ballon aux 16 mètres (27e).
Sur une balle en profondeur venue de la gauche, Khokhlov laisse passer le centre. Izmailov prend le ballon, par deux feintes de frappe, il crochète Zikos puis Evra avant de fusiller Roma en tirant au premier poteau. Roma avait anticipé de l'autre côté (1-0, 32e).
Ce but est toutefois mérité, au vu du nombre d'occasions.
Monaco réagit tout de suite à cette ouverture du score.
Rothen frappe un coup-franc à côté, mais il s'agit du premier tir.... (36e).
Et Cissé, très bon ce soir, frappe des 25 mètres. Ovchinnikov ferme mal la niche et repousse de la poitrine, dans l'axe de son but. Un défenseur vient mettre en corner (41e).

Rothen continue avec ses centres, de porter le danger. Un coup-franc rentrant passe devant les filets d'Ovchinnikov, mais n'est pas dévié (51e).
Et comme en première période, c'est au moment où Monaco semble le plus fort, que l'ASM craque.
Renversement de jeu (de la droite vers la gauche). Evseev place une tête piquée, qui rebondit et va lober Roma. Flavio réussi à dévier en corner.
Sur celui-ci, renvoyé dans l'axe et repris par un russe, le tir est arrêté par Evseev, couvert par Zikos. Le contrôle du russe est raté, mais Maminov reprend de demi-volée et trompe Roma (2-0, 59e).

Monaco réussit à combiner au milieu, et Cissé est à la conclusion d'un bon travail à trois. Il frappe au-dessus (62e).
Puis Evra tente aussi, par ses dribbles. Il est déséquilibré et s'effondre dans la surface. L'arbitre espagnol le sermone (64e). Peu après, sur un contre, et un centre en retrait aux six mètres, Loskov frappe à côté du but de Roma (67e).

Ce but change tout. Monaco a réussi à marquer le fameux "but à l'éxtérieur".
Dans la foulée, Evra centre, Adebayor prépare se reprise de volée mais un défenseur lui retire le ballon (70e).
Et Morientes tente un frappe du gauche, trop molle, et est captée facilement par le portier russe (73e).
Les russes, à cours compétition, fatiguent et attendent Monaco.
Sur un nouveau coup-franc, Rothen voit que le gardien quitter son but. Il tente le lob et le réussit. Ovchinnikov revient bien et détourne du bout des doigts en corner (88e).
Et Monaco est proche de craquer à nouveau dans les ultimes minutes...
Parks et Obiorah partent dans l'axe, à la limite du hors-jeu. Ils se présentent face à Roma, et Obiorah rate complètement son tir (89e).
Parks, sur un ballon joué dans la surface, passe devant Givet, mais n'arrive pas à frapper avant que Rodriguez ne renvoit (90e+2).
Sur le dernier corner du match, Parks passe Rodriguez, et va mettre sa tête. Rodriguez l'accroche par le bras, et l'attaquant costaricain de l'équipe russe tombe en touchant le ballon de la main. Heureusement pour Julien, l'arbitre ne voit qu'une main volontaire et pas la faute (90e+3).
Monaco est passé tout prêt de la catastrophe face à une équipe très vive. Le score de 2-1 est très flatteur.
Deschamps dira même : « On a frôlé la correctionnelle et, avec un autre scénario, on peut se retrouver éliminés dès ce soir. C'est un miracle qu'on se retrouve encore en jeu. Nous sommes passés à côté de notre sujet alors que l'équipe du Lokomotiv, elle, a confirmé toutes les bonnes choses qu'on pensait d'elle. Notre assise défensive, qui était habituellement notre point fort, a été mise à mal. C'est rare, qu'on passe à côté comme ça. Tout le monde nous parlait du quart de finale avant la rencontre. Mais il y avait un adversaire, et peut-être qu'on ne l'a pas respecté ce soir. Les joueurs pensaient que ce serait plus facile. »