Pour le Monaco-Lyon, Didier Deschamps laisse au repos Evra, Squillaci et Zikos, en plus de Giuly et Cissé blessés.
De son côté, Paul Le Guen aligne son équipe-type, car son président fait de la Coupe de France son "objectif principal", qui change au fur-et-à-mesure des désillusions.

Les monégasques sont les premiers sur le but de Coupet, sur des coups-francs.
Morientes, Rodriguez et Ablancourt se gènent, alors qu'ils sont tous les 3, seuls, à 5 mètres du gardien lyonnais (3e).
Puis Govou dévie en corner, devant Ablancourt (5e).

Ce même Govou donne des sueurs à Givet qui n'arrive pas à l'empêcher de passer.
Ibarra fait un bon retour et contre une tête d'Elber (7e).
Sur un de ses déboulés, Govou élimine Givet, et sert Elber qui n'est pas marqué au point de pénalty. Sanction immédiate. Roma va chercher le ballon au fond de ses filets (0-1, 14e).

Monaco n'arrive pas à développer son jeu, est trop statique et manque de vitesse.
Lyon attend et contre.
Sur un nouveau corner, Ablancourt et Givet se gènent une nouvelle fois... alors qu'ils étaient encore esseulés (32e).
Bernardi tente aussi, avec un lob. Mais il passe juste au-dessus de la transversale de Coupet, bien revenu (35e).
C'est au tour d'Adebayor de montrer le bout du nez, malheureusement, il bute sur Coupet (43e).
On se dirige vers les vestiaires, il reste 15 secondes dans le temps additionnel quand Morientes, dos au but, reçoit un ballon. L'espagnol contrôle du bout du pied, contourne Edmilson. Sa frappe enroulée du droit bat Coupet, trop court ! (1-1, 45e+1).


©AFP

Ce but donne de la vigueur aux monégasques, qui retrouvent de l'entrain et de la vitesse. Les défenseurs sortent enfin et prennent les couloirs.

Sur un ballon perdu, Morientes oublie Adebayor qui était passé devant son défenseur (52e).
Rothen lancé côté gauche, malgré les rebonds, décoche un centre millimétré pour Morientes au premier poteau. Fernando, passe entre Berthod et Müller est le seul à sauter, et loge sa reprise de la tête dans le but de Coupet, pris à contre-pied (2-1, 58e).

Et c'est pas fini !
Givet lancé, toujours côté gauche, centre instantanément malgré que le ballon soit à 1 mètre du sol. Dans l'axe, Adebayor est "trop petit", mais derrière lui, Morientes fait une tête smashée qui ne laisse aucune chance au pauvre Coupet, qui touche quand même la balle (3-1, 62e).

Morientes réalise un "coup du chapeau" parfait et sort sous les applaudissements du Louis-II.

Lyon réagit aussitôt : Govou récupère à 20 mètres du but de Roma, un ballon dans les pieds monégasques et donne à Elber. Son tir heurte le poteau gauche du portier Rouge et Blanc, qui sortait à sa rencontre (63e).
Essien s'avance et n'est pas attaqué. Arrivé à 20 mètres, il frappe au but. Elber détourne du dos son tir, qui passe au-dessus de la cage de Roma (66e).
Bergougnoux, qui a remplacé Elber, frappe à l'entrée de la surface mais est contré par Ablancourt. Luyindula récupère et frappe. Roma qui s'était couché sur le premier tir est déjà debout pour repousser la deuxième (72e).

Monaco qui se contentait de repousser les offensives lyonnaises, va leur mettre la tête sous l'eau un peu plus.
Prso, dans l'axe donne en retrait à Adebayor, qui lance Plasil un peu fort. Coupet vient lui boucher l'angle de tir. Plasil s'écarte sur le côté gauche, sort de la surface de réparation, toujours avec Coupet accroché à ses basques, et centre en se retournant. Prso saute plus haut qu'Edmilson et loge le ballon dans le but vide (4-1, 86e).


©Reuters

Pauvre Aulas.... Que va-t-il nous sortir maintenant concernant ses objectifs ?
A part la Ligue des Champions, il n'y a plus grand chose à espérer pour son club, éliminé des deux coupes nationales, et distancé de sept points en championnat par son bourrot du jour.
Xav.