Monaco se doit de l'emporter ce soir, pour revenir à 2 petits points de Lille, deuxième au classement, et à 6 points de Lyon. L'adversaire du jour est le Paris Saint Germain de "Coach Vahid", suspendu de banc pour la dernière fois, qui réussi bien à l'ASM, avec 20 vicoires et 9 nuls en 30 parties disputées aux Louis-II.

Côté monégasque, Maicon et Chevanton sont toujours blessés, Farnerud dans les tribunes.

Côté PSG, les anciens asémistes (Jérôme Rothen et Edouard Cissé) sont également sur le flanc. On note toutefois la première titularisation du russe Semak, recrue du mercato.

Semak

Dès le coup d'envoi donné par Monsieur Poulat, Monaco domine territorialement la rencontre. Paris attend assez bas, pour mieux jouer les contres par Reinaldo, Semak et Pauleta.

C'est d'ailleurs sur un long ballon en profondeur, que Reinaldo met le feu aux poudres. Roma sort de sa surface et tente de trouver la touche. Coridon la sauve et de 35 mètres côté gauche, tente un lob qui est finalement un centre dans le paquet, que Squillaci écarte de la tête... de l'autre côté pour Reinaldo. Contrôle, débordement et centre fort devant le but pour Pauleta aux 6 mètres. Roma intercepte et se couche (6e).
Réaction monégasque immédiate : contre de Saviola, de la main, devant Pierre-Fanfan à l'entrée de la surface, côté gauche. L'arbitre ne sifflant pas, l'argentin réalise une frappe enroulée du droit qui ne laisse aucune chance à Letizi... qui est sauvé par le haut de sa transversale (7e).

Plasil

La pression monégasque se fait sentir : les corners s'accumulent.
Corner de la droite de Plasil, renvoyé et récupéré par le meneur tchèque. Il slalomme et frappe des 20 mètres. Contré pour un corner, de l'autre côté.
Les ballons continuent de passer devant le but de Letizi, c'est Squillaci qui reprend, ne parvient pas à trouver le cadre mais Monaco obtient un nouveau corner...
Sur celui-ci, Rodriguez saute le premier et devance Letizi. Au-dessus (11e).

Monaco a un peu plus de mal à contourner le bloc parisien, qui ferme tous les espaces, et balance devant. La défense athlétique des parisiens, renvoie sans trop de difficulté.

Mendy relance malgré Plasil

Coup-franc de la droite de Plasil. Adebayor coupe la trajectoire pour reprendre de la tête. Loin du cadre, mais la puissance était là (17e).

Duel Kallon Armand

Un espace est laissé à Monaco : Kallon en profite pour contre-attaquer, côté droit. Il y a Saviola et Adebayor dans l'axe. Comme il n'est pas attaqué, il entre dans la surface et se fait contrer par Yepes au moment de frapper, à une petite dizaine de mètres des buts.
Il récupère, et centre au second poteau pour la tête d'Adebayor. Au-dessus et de toute façon, Saviola (dégouté d'avoir été oublié) était signalé hors-jeu (27e).

Yepes intervient

Flavio Roma, qui n'avait pas eu grand chose à faire jusque là, sauve la baraque monégasque : coup-franc tiré par Semak pour la tête de Yepes, esseulé au point de pénalty. Le colombien met le ballon au centre, sur Roma, qui réalise un superbe arrêt sur sa ligne en mettant en corner (30e).

Monaco n'arrive plus à se dégager. Les longs ballons pour les attaquants reviennent à vitesse grand V vers les buts de Roma.

Coridon entre deux monégasques

C'est au moment où Monaco joue le moins bien, que les hommes de Deschamps ouvrent la marque.
Sur une remontée de la défense parisienne, longue transversale de la gauche vers la droite d'Evra pour Kallon. Mendy, à la traîne, couvre Adebayor, Saviola et Kallon. De 12 mètres excentré sur la droite, de demi-volée et malgré le retour d'Armand, le sierra-léonais croise sa reprise hors de portée de Letizi (1-0, 36e).

Adebayor félicite Kallon

Magnifique geste de buteur de Kallon, qui avec ce 10ème but officiel (le 11ème en vérité car celui inscrit face à Marseille a été attribué par la Ligue à Squillaci), rejoint son adversaire du soir, Pauleta, en tête du classement des buteurs de Ligue 1.

Ce but fouette les monégasques, qui cherchent à creuser l'écart le plus rapidement possible.
Contre d'Adebayor, qui dribble à 25 mètres des buts, efface Yepes, mais celui-ci le fauche. Avertissement au parisien. Dommage, il y avait Saviola et Kallon en un contre un dans l'axe...

Duel Adebayor-Yepes

Plasil frappe le coup-franc, dans les bras de Letizi (40e).

Passe en profondeur de Plasil, pour Saviola, devancé par un beau retour de Yepes, qui se jette et met en corner (41e).
Adebayor accélère côté gauche. Il est bloqué par Pierre-Fanfan, sur la ligne de sortie de but. Il met en retrait, à l'entrée de la surface, pour Plasil, qui décale dans l'axe pour Bernardi, lancé. Sa frappe frôle le poteau droit de Letizi, qui paraissait sur la trajectoire (44e).

Mi-temps sur le score de 1-0 pour Monaco. Un but mérité, mais Paris reste dangereux sur les coups de pieds arrêtés.
Dans le jeu, les parisiens n'arrivent pas à trouver Coridon, Pauleta, Reinaldo ou Semak.

Pauleta privé de ballon

A la reprise, on voit bien ce qu'à pu dire Deschamps à ses joueurs : continuer d'aller de l'avant pour mettre un deuxième but, sans prendre de risque derrière, et surtout jouer par les ailes et arrêter de balancer.

Zikos gagne un ballon

Monaco pousse, Modesto et Evra viennent apporter le surnombre sur les côtés. Paris ne sait plus où donner de la tête.
Et il faut que l'arbitre assistant lève, à tort comme presque à chaque fois, son drapeau pour que le PSG ne soit pas mené par 2 buts d'écart.

Faute de Coridon

Coup-franc de Plasil, de la droite, tiré dans le paquet. Personne ne le touche, et il continue sa course au second poteau où Saviola est passé devant Helder. Il reprend de la tête, loge le ballon dans le petit filet gauche de Letizi, qui ne peut rien faire.
Monaco devrait mener par 2-0, mais Saviola est injustement pénalisé (48e).

Saviola et Helder

Ce but ressemble à celui que l'argentin a marqué face aux lensois, la semaine dernière...

Ce n'est que partie remise...
Adebayor se détend et place une tête sur l'angle droit de la transversale de Letizi, archi-battu. Bernardi, aux avants-postes, récupère le ballon aux 6 mètres, mais dos au but, il ne parvient pas à contrôler correctement le ballon et à se retourner (49e).

Montée de Modesto, côté droit. Saviola bénéficie d'un contre favorable, et lui donne le ballon. Son centre en retrait retrouve le lutin argentin. Son tir contré va en corner (52e).
Saviola, le long de la touche, côté droit, donne à Bernardi, seul mais excentré du même côté. Lucas frappe en force, à 10 petits mètres. Letizi repousse (53e).

Mouvement collectif exceptionnel de Monaco : Saviola, au milieu côté droit, donne pour Plasil. Contrôle et passe dans l'axe, vers l'avant à Bernardi, qui décale sur la gauche pour Adebayor dans son dos. Il se retourne, voit Evra lancé dans son couloir et le sert dans la course. Le centre de l'international français passe entre Reinaldo et Yepes, et trouve au point de pénalty, Lucas Bernardi, qui reprend du plat du pied droit, logeant le ballon hors de portée de Letizi, dans son petit filet gauche (2-0, 56e).

La joie monégasque

Bernardi inscrit son premier but en championnat de la saison, et récompense le jeu collectif de son équipe depuis le retour des vestiaires. Paris, destabilisé par le pressing imposant de l'ASM, n'arrivait plus à contenir les assauts répétés et a fini par craquer.

Paris discute, mais c'est trop tard

Contre-attaque de Monaco : Saviola récupère, donne sur la gauche à Adebayor, qui attend et tente de le reservir au point de penalty, dans sa course. Trop haut pour Saviola (60e).

Paris ne peut décidément inquiêter Roma, que sur coup-franc. Et bien, on assiste à un remake de la 30e.
Coup-franc de Semak, qui trouve la tête de Yepes, mal contenu par Adebayor. Le ballon est piqué, et il faut un somptueux arrêt de Roma pour éviter aux parisiens de revenir : le grand Flavio se détend horizontalement, et d'une main droite femre claque le ballon qui sort en corner après avoir heurté la poteau (62e).

Monaco a senti le vent du boulet et repart de l'avant, en prenant soin de blinder ses arrières.

Duel Kallon Armand

Passe lobée, en profondeur, de Kallon pour Saviola. Javier se baisse pour laisser passer le ballon, qui a un rebond retro et qui revient dans ses pieds. Il frappe aussitôt et trouve Letizi, sorti rapidement, qui repousse (66e).

Modesto très bon ce soir

Modesto, très bon en remplacement de Maicon, récupère un nouveau ballon et bonne à Plasil. Sa frappe de 30 mètres part dans les nuages (70e).
Long dégagement d'Evra, qui permet à Kallon et Adebayor de partir dans le dos de la défense. Cette fois, Kallon est trop collectif, et à l'entrée de la surface, sert Adebayor trop vite et trop mal (72e).

Monaco gère son avantage, Paris est toujours aussi peu à son aise.

Finalement, Paris se réveille dans les 10 dernières minutes, dans lesquelles sont entrées Nonda et Perez aux places de Kallon et Adebayor.

Nonda et Pierre-Fanfan se sont retrouvés...

Rentré peu avant, Teixeira joue un corner avec Pauleta. Dans un angle très fermé et d'une frappe vicieuse, Pauleta frappe au but. Roma, vigilant, se détend vers la base de son premier poteau et remet en corner (84e).

Pauleta peu en vue

Ce même Teixeira, trouve Pancrate, hors-jeu d'un mètre. Frappe de l'extérieur, au premier poteau, qui trompe Roma, mais le gardien avait vu le drapeau se lever (87e).

Evra plus vite que Pancrate

Ce même Pancrate efface Evra et accélère. Son centre élimine Rodriguez et Squillaci, trouve Ljuboja (entré 25 minutes avant et qui touche un de ses premiers ballons...) aux 6 mètres. Sa tête passe au-dessus alors qu'il avait le but grand ouvert (89e).

La dernière situation chaude est monégasque : Coup-franc tiré Plasil. Letizi sent le coup et va chercher le ballon dans sa lucarne droite (90e+4).

Paris (Helderà n'arrête pas Monaco (Kallon)

Monaco aime vraiment le Paris Saint Germain, que ce soit au Louis-II ou à Paris. Cette nouvelle victoire permet à Monaco de revenir à 2 points de Lille, avec un match en moins, et de revenir à 6 points de Lyon, qui jouera à Bastia dans la semaine.

Prochain rendez-vous, mercredi 02 février à Caen, pour la demi-finale de Coupe de la Ligue, où François Modesto sera suspendu, mais Didier Deschamps devrait retrouver Gaël Givet, Douglas Maicon et Ernesto Javier Chevanton.
Véro & Xav, au Louis-II.