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Guy Lacombe
«C’est du bonheur ! Le groupe a fait un gros match, avec une très grosse première période à l’issue de laquelle on doit je pense mener au score plus largement. 2-0 ou 3-0 aurait été plus le reflet de ce qui s’est passé, car on les a étouffés. En seconde période, c’était différent, nous ne sommes pas bien rentrés, en jouant mal les premiers ballons. Et Dalmat nous a percés, même si on en avait parlé... A 2-2, ça a un gambergé, ils mettent le 3-2 et on était vraiment mal en point. Mais on a continué à y croire, j’avais insisté là-dessus lors de la causerie. En Coupe, avec l’euphorie, il peut toujours se passer des retournements de situation. Ensuite, la confiance est passée dans notre camp, on a marqué le quatrième mais il a fallu batailler encore car rien n’était gagné.» (Site officiel ASM)
«C'est un match de Coupe. On a vu une bonne équipe de Monaco en première période. On est pris sur le seul tir de Sochaux. 2-0 pour nous à la mi-temps, ça aurait été plus juste. Ensuite, ils sont revenus en sachant qu'ils n'avaient rien à perdre. Je ne sais pas si on a arrêté de jouer ou si Sochaux s'est réveillé. En tout cas, ils ont marqué. Mentalement, on a été fragilisé. Tout le monde croyait que c'était cuit à 3-2. Mais les garçons ont été forts mentalement. C'est quelque chose que le groupe devait vivre. Un groupe se forge dans ces moment-là. C'est bien pour l'avenir. C'est vrai qu'on a eu de la chance et de la réussite. Car Sochaux a été coriace. L'objectif ? C'est de passer en finale.» (francefootball.fr & AFP)
Francis Gillot
«On est déçu, on est passé à 10 secondes du bonheur. On est éliminé sur un erreur de jeunesse, un pêché de jeunesse. On a la balle de 4-2. Il fallait faire un bon choix, au moins frapper. Le temps de remettre le ballon en jeu, ça aurait été fini. On n'arrive pas à 3 contre 1 à faire 4-2. C'est le tournant. Pourtant, sur la 2e période, on mérite. Après, c'est un coup de barre derrière la tête. C'est toujours difficile de se relever. Mais il va toutefois falloir se remettre de ça. Depuis 2-3 ans, on se prend régulièrement des coups sur la tête. A chaque fois, on s'en relève. Monaco avait plus d'expérience et de physique ce soir. On est décu mais c'est moins grave qu'une descente en L2. On va retenir le positif, se dire qu'il y a des bases, qu'on peut travailler sur quelque chose.» (francefootball.fr & AFP)
Sébastien Puygrenier (interview sur francefootball.fr)
«Guy Lacombe a évoqué la chance pour parler de votre qualification. Et vous ?
Bien sûr qu'on a eu de la chance. Quand on voit comment on revient à la fin, comment ils loupent leur 3 contre 1 juste avant, il y a forcément une part de chance. Pour une fois qu'on en a, on ne va pas s'en plaindre. Cela a été un match complètement fou, à rebondissements.
Après Tours battu aux tirs au but, Lyon et Bordeaux, c'est votre année ?
On se dit qu'on a l'esprit "Coupe" cette saison. A chaque fois, on est passé en bataillant. Mais tout ce qui s'est passé n'est pas dû au hasard quand même. Maintenant, on a envie d'aller au bout. Que ce soit Quevilly, Paris ou un autre, il faudra gagner pour atteindre la finale. Personnellement, je n'ai absolument aucune préférence.
Cette qualification peut-elle être fondatrice pour votre groupe ?
Oui, cette victoire peut être fondatrice pour nous. Dans la combativité, on a été présent de la première à la dernière minute, même si ça a été dur par moments. Il y a aussi un symbole dans ce match, c'est Juan Pablo Pino. On était tous très content pour lui. Il a eu une saison vraiment galère. C'est un joueur pétri de talent. Et ce soir, il rentre et il nous met un troisième but qui nous permet d'espérer encore. Puis, il est encore dans le coup sur le but qui nous permet de nous qualifier !» (francefootball.fr & AFP)
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