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Toujours le même refrain pour l'AS Monaco...
Les journées passent, et Laurent Banide et ses joueurs se comportent toujours de la même façon...
L'entraîneur monégasque aligne une fois de plus une équipe défensive (en 4-5-1) où Sylvain Monsoreau retrouve le couloir gauche qu'il avait abandonné depuis quelques mois. Au milieu, Yaya Touré, Jaroslav Plasil et Camel Meriem doivent apporter des ballons pour le seul attaquant, Frédéric Piquionne.
Et comme d'habitude, les ballons n'arrivent pas.
Pourtant, dans les cinq premières minutes, l'ASM a le ballon. Plasil est même le premier à frapper, mais sa volée passe au-dessus (2e).
Toulouse n'est guère plus vaillant. Il faut attendre la fin du premier quart d'heure pour que Flavio Roma soit inquiété sur un centre à ras de terre de Paulo Cesar au second poteau, mais Mathieu ne peut reprendre (13e).
Sur des contres, il s'en faut d'un rien pour que les asémistes ne prennent l'avantage :
une sortie de Douchez devant Piquionne. Il capte en deux temps (18e).
un coup de sifflet de Mr Lannoy pour accorder un pénalty, s'il avait vu Arribagé bousculer Camel Meriem dans la surface, même s'il avait trop poussé son ballon (19e).
Et comme souvent dans ces cas là, c'est l'adversaire qui ouvre le score... sur un coup-franc des 20 mètres. Mathieu l'enveloppe de son pied gauche, et termine au fond des filets de Roma, en frôlant son montant gauche (1-0, 26e).
La suite du match est en sens unique. Toulouse veut faire la différence, attaque et a les contres. Monaco n'arrive que rarement dans les 30 derniers mètres, et pourtant, c'est à Monaco de faire le jeu !
Mais ce n'est pour autant que les occasions de but s'accumulent.
Un centre venu de la gauche, est prolongé devant Piquionne aux 6 mètres (31e), et un long ballon est mal dégagé de la tête par Gaël Givet. Il arrive sur Fort, qui trouve Roma d'une volée des 18 mètres (37e).
C'est tout est bien peu : il n'y a pas de collectif, d'accélération, d'attaquant et de volonté d'aller vers l'avant. Les monégasques se reposent sun un exploit personnel, un éclair sur une passe.
Laurent Banide fait le même constat et sort Plasil et Touré, décevants, et met de la présence physique et de l'envie avec Jan Koller et Juan Pablo Pino, en passant du 4-5-1 au 4-4-2 (46e).
Et Monaco est plus présent dans le camp toulousain, même si ce n'est pas encore ça :
Coup-franc de Sylvain Monsoreau des 25 mètres, complêtement dévissé (48e).
Emana se lance dans une action personnelle, part depuis son côté droit et frappe du gauche des 20 mètres dans l'axe. A côté (49e).
Les entrées de Pino et Koller font du bien, et le colombien tente souvent sa chance, mais ne cadre pas comme sur ce ballon repoussé dans l'axe. Contrôle, crochet et frappe dévissée (58e).
Par contre, Modesto et Monsoreau n'apportent pas le surnombre en attaque en participant peu aux offensives. Du coup, Toulouse défend tranquillement et place des contres.
Et quand ils sont présents, ça paye...
Long ballon de Sylvain Monsoreau, que Jan Koller dévie au second poteau pour Frédéric Piquionne, entouré d'Arribagé et Congré. Son contrôle orienté les élimine. Il entre dans la surface et frappe en pivot. Congré se jette et touche le ballon que Douchez repousse (71e).
L'AS Monaco aurait dû bénéficier, encore, d'un pénalty car Arribagé retient Piquionne par le maillot au moment de sa frappe...
Laurent Banide augmente encore sa capacité offensive, avec l'entrée de Mohamed Kallon à la place de François Modesto (75e).
Et c'est tout de suite payant !
Mohamed Kallon au milieu du terrain, garde le ballon puis le donne à Meriem, qui lêve la tête et d'un long ballon touve Diego Perez, qui a remplacé Modesto sur le flanc droit.
Contrôle de l'uruguayen qui lêve la tête et centre dans l'axe pour Jan Koller. Le tchèque profite de l'anticipation d'Arribagé au premier poteau, se détend de tout son long et reprend de la tête, en reculant. La balle est piquée, et rentre dans le but de Douchez, dans le petit filet droit du portier toulousain, derrière le poteau (1-1, 76e). Imparable !
Comme quoi, avec des attaquants pour reprendre des ballons et des centres venus des ailes par des joueurs qui apportent le surnombre, les buts arrivent...
Mais comme d'habitude, une fois l'égalisation réussie, Monaco recule d'un cran et Toulouse en profite pour pousser et obtient corners et coups-francs.
Sur l'un d'eux, envoyé au second poteau, Dieuze reprend de la tête et envoie le cuir au fond des filets de Roma (86e).
Cette fois, on entend un coup de sifflet bienheureux pour refuser le but, car Dieuze s'est appuyé sur Perez pour marquer.
L'AS Monaco arrache donc un point chez le 4ème, mais les trois auraient pu être au rendez-vous, si tactique et volonté offensive avaient été là.
Espérons que pour la prochaine journée, face au relégable nantais, l'AS Monaco ait la volonté de marquer un but de plus que l'adversaire avant de vouloir défendre...
Pour plus d'info sur la vingt-huitième journée, rendez-vous dans la rubrique Championnat...
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