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Pour la 24ème journée de Ligue 1, l'AS Monaco FC (4e) se rend chez le Nîmes Olympique (20e).
Lanterne rouge, les gardois ne réussissent pas grand chose depuis le début de saison, au contraire des monégasques.
Le NO est le négatif quasi parfait de l'ASM, avec 15 défaites en 22 matches pour l'un, 14 victoire pour l'autre.
Nîmes est la 2ème plus mauvaise attaque de L1, Monaco est la 3ème meilleure.
Sur les 8 dernières rencontres, Monaco a remporté 7 victoires et fait 1 nul (21 buts marqués et 9 encaissés).
Dans le même temps, les nîmois ont joué 7 matches (Nîmes - Lorient a été reporté) pour le bilan de 1 victoire, 1 nul et 5 défaites (6 buts marqués, 18 encaissés).
À l'extérieur, l'AS Monaco a gagné 6 matches et perdu 5.
À domicile, Nîmes n'a gagné qu'un match, celui de la première journée contre Brest (4-0, J01). Sur les 9 autres rencontres, il n'y a qu'un point pris face à Lens (1-1, J05) et 8 défaites contre Rennes (2-4, J03), Paris S.G. (0-4, J07), Metz (0-1, J09), Angers (1-5, J10), Marseille (0-2, J13), Nice (0-2, J15), Dijon (1-3, J17), Lille (0-1, J19).
Et les monégasques ne seraient pas contre une 8ème défaite consécutive aux Costières, pour mettre fin à la série de 2 défaites consécutives, dont celle 3-1 la saison passée à 9 contre 11.
Historiquement, le Gard n'aime par l'ASM avec seulement 8 victoires pour 5 nuls et 18 défaites (35 buts marqués et 64 encaissés).
Quelques heures après le limogeage du coach adverse, Niko Kovac se méfie d'un éventuel choc psychologique.
«Un changement de coach peut changer à court terme la mentalité de l'équipe. J'ai été triste d'apprendre cette nouvelle, tous les entraîneurs sont dans le même bateau. C'est une nouvelle opportunité pour les joueurs. Nous devons être concentrés et focus sur ce match avec une préparation optimale. On doit se donner à 100% dimanche, comme à chaque match. Nîmes est une équipe bien préparée et très forte mentalement.
Pourquoi cette stratégie défensive à trois joueurs quand l'équipe a le ballon ? Quand je suis arrivé là, j'ai dit que j'avais besoin de temps pour mettre en oeuvre certaines choses. Il fallait faire changer certaines mentalités et les ambitions. Des automatismes se créent, nous travaillons jour après jour, semaine après semaine, match après match pour ce faire. L'équipe progresse, nous avons besoin de franchir un nouveau palier, on doit aller de l'avant. Quand j'étais à Francfort, on jouait comme ça à trois derrière, ça nous donnait quelque chose en plus. Djibril est capable de jouer dans cette défense à trois, il amène de l'assurance. Ce n'est pas facile de jouer contre nous en ce moment, nous sommes en forme. Nous sommes moins prévisibles, on crée des espaces et des opportunités. C'est bénéfique pour nous.
Il fallait renforcer notre défense et exploiter les qualités offensives de Caio Henrique. Cela permet aux joueurs d'avoir une base solide à trois derrière lorsque nous sommes en phase offensive, garder une structure derrière. C'est plus clair dans leur esprit désormais. Quand vous jouez à quatre joueurs derrière, il y a toujours besoin d'être attentif à la couverture. C'est plus clair avec trois défenseurs, Caio peut amener son talent offensif. C'est plus facile pour les joueurs globalement, ils comprennent mieux.
Les milieux sont très importants dans notre jeu. Cela dépend des situations. Le milieu est le coeur de notre équipe, ils font la transition entre notre défense et l'attaque. Quand on a le ballon, ils sont responsables de l'organisation. Ils sont très importants dans notre système. Ils doivent encore progresser, notamment dans l'utilisation du ballon. On doit être organisés, c'est important d'avoir ces deux joueurs parmi nous. Leur rôle défensif est primordial.
Notre ambition est d'aller le plus vite vers l'avant pour récupérer le ballon le plus haut possible. Si vous pressez directement après la perte de balle, vous courez moins après le cuir. Vous économisez de l'énergie. Il faut le récupérer le plus rapidement possible pour passer en phase offensive. Ce 4-4-2 est très clair pour tous nos joueurs, ils savent ce qu'ils ont à faire. Il faut s'adapter à l'adversaire, cela dépend de son système. Notre manière de jouer est plus simple à appréhender pour les joueurs. Cela marche très bien en ce moment.
Mon arrivée à Monaco identique à celle de Francfort ? La situation n'était pas facile à Francfort, c'est sûr. L'équipe se battait pour éviter la relégation. C'est vrai que l'on peut les comparer. Ces deux dernières saisons, l'AS Monaco n'était pas au rang attendu. Maintenant, nous essayons de créer quelque chose de nouveau. C'est un long processus, cela ne se produit pas en claquant des doigts. Nous allons tous dans la même direction avec Oleg Petrov et Paul Mitchell, nous voulons être performants. C'est quelque chose d'important pour moi de constater ça, je suis sûr que Monaco remontera le pente.
Des changements pour les prochains matches ? Youssouf Fofana est suspendu pour le match de Coupe. Je vais effectuer des changements, étant donné que nous avons cinq matches en deux semaines, les rencontres s'enchaînent tous les trois jours. Les joueurs sont en repos aujourd'hui. Nous avons besoin de fraîcheur mentale et physique. Je suis très content de l'équipe, d'Aurélien et de Youssouf. Ce n'est pas facile car le niveau actuel est très bon, je suis satisfait des prestations de mes joueurs. Nous avons un banc exceptionnel, nous ne perdons pas en qualité lorsque nous procédons à des changements. Je peux offrir des opportunités à d'autres joueurs, j'espère qu'ils pourront faire de même que les titulaires actuels. Je prendrai des décisions.
Eliot Matazo ? C'est un joueur talentueux, très jeune et professionnel. Il n'a pas beaucoup joué mais il travaille dur à l'entraînement. Il n'a que 18 ans, il a tout de même trois ans de différence avec Aurélien. Il faut lui laisser du temps, je souhaiterais lui donner du temps de jeu mais les dernières rencontres sont très serrées. Il a besoin de temps pour acquérir de l'expérience, mais il fait partie des premiers choix à ce poste. Il est rempli de qualités, je souhaite le lancer dans des conditions optimales.
Cesc Fabregas, un 6 ou un 10 ? Cela dépend des situations, si nous avons besoin de quelqu'un qui connecte la défense et l'attaque ou pas. Il est capable d'évoluer en tant que milieu offensif. On connaît ses qualités, je n'ai pas besoin de revenir dessus, je suis content de l'avoir, c'est important pour nous. L'équipe a bien performé en son absence. C'est un joueur qui peut beaucoup nous apporter mais je ne dis pas qu'il ne peut pas débuter le prochain match. Je ne considère pas les joueurs sur le banc comme des remplaçants mais plutôt comme des joueurs qui peuvent faire la différence. Ils sont capables de finir un match et de faire la différence, comme l'a fait Cesc face à Paris.
L'évolution de Youssouf Fofana ? C'est un jeune joueur, il peut donc s'améliorer dans tous les compartiments du jeu. Mais on voit d'énormes améliorations depuis ses premiers matches. C'est quelqu'un qui a besoin d'apprendre en termes de discipline, en tant que numéro 6 vous devez être le patron du jeu. C'est lui qui fait le lien entre la défense et l'attaque, il doit être rigoureux. Il a beaucoup joué, je lui ai accordé ma confiance. J'essaye de changer sa mentalité pour qu'il continue sa progression. Avec la balle, il peut faire encore un peu mieux, mais il n'a que 22 ans encore une fois. Sans ballon, il a réalisé de beaux progrès.
Axel Disasi ? Je lui parle beaucoup car c'est un garçon très intelligent. Ce n'est pas facile pour lui car l'équipe fonctionne très bien et elle marque beaucoup. C'est le football. Quand sa chance arrivera, il devra être au top. Il a fait quelques erreurs, ça arrive. Il n'a que 23 ans, nous connaissons ses qualités, il a peut-être perdu un peu de confiance. Nous avons besoin de tous les joueurs pour performer. Si Benoît ne peut pas jouer, je vais avoir besoin de lui.» (Site officiel ASM).
Suspendu mercredi prochain à Grenoble en Coupe de France, Youssouf Fofana devrait jouer toute la rencontre à Nîmes demain, avec son compère Aurélien Tchouaméni.
«Du plaisir au milieu ? C'est le même plaisir qu'en début de saison, même s'il y avait un temps d'adaptation à respecter évidemment. Mais maintenant qu'on est rodés, forcément ça va bien. On sent également dans les jambes qu'on est mieux physiquement aussi, malgré la répétition des matches. On a le même volume de jeu avec Aurélien, à peu près le même gabarit également, donc on alterne le boulot au milieu de terrain.
Mais il n'y a pas que nous deux au milieu de terrain. Florentino Luís et Eliot Matazo travaillent autant que nous à l'entraînement, donc il ne faut pas réduire le milieu de terrain de l'AS Monaco à notre duo avec Aurélien.
La série de victoires ? On avait déjà fait une petite série au mois de novembre, mais là on montre qu'on est en confiance ces derniers temps. Six victoires, ça nous permet de nous épanouir durant la semaine et de nous concentrer sur le travail et sur nous. Pourvu que ça continue.
L'objectif ? Personnellement en tant que joueur, le plus important est de continuer sur cette série, je le répète. Le coach ne veut pas qu'on parle de podium, et il ne veut pas trop qu'on en parle entre nous avec les joueurs (sourire).
Un cap passé ? Athlétiquement je sens que j'ai beaucoup évolué oui. En arrivant à Monaco il y a un an, je vous avoue que j'étais concentré sur l'aspect technique avec les joueurs qui allaient être autour de moi. Mais aujourd'hui c'est vrai que je me suis bien développé athlétiquement et le coach nous a bien fait comprendre avec Aurélien qu'il fallait qu'on se concentre sur le travail au milieu. D'avoir un gros abattage. Ça s'est fait step by step. J'ai essayé d'atteindre un niveau en-dessous duquel je ne veux plus descendre.
Collectivement, à l'entraînement on ressent aussi qu'on est plus forts physiquement. On avait du mal à rentrer dedans au début, mais en fin de match, hormis à Rennes, je n'ai pas souvenir que l'on ait été moins bien dans les dernières minutes et que l'on ait concédé des points. Si parfois on n'est pas encore à 100%, ce n'est pas physique, c'est une histoire de concentration selon moi.
Mon petit passage sur le banc en début de saison ? Après le rouge à Metz et la suspension, je crois que je perds un peu ma place effectivement. C'est dur dans ces cas-là, mais cela a agit comme un déclic, pour comprendre ce que le coach voulait de moi. Si vous vous fâchez avec votre patron, c'est dur ensuite de travailler avec lui (sourire). C'était donc à moi de faire les efforts nécessaires. Et puis vu ce qu'il nous donne, on essaye de lui donner en retour.
L'évolution tactique ? Quand on a le ballon, on a cinq joueurs devant nous. J'ai envie de dire que c'est presque détente, car on a juste besoin de leur donner le ballon dans de bonnes conditions. A la construction on doit être cinq et ils sont cinq devant pour attaquer, donc l'espace est plutôt bien réparti dans l'équipe, qui est beaucoup plus équilibrée.
Il fallait y aller étape par étape. En début de saison, le coach a pris le temps d'évaluer tous les joueurs et de créer une tactique autour de ce collectif. On a bien compris désormais ce vers quoi il veut nous mener. On ne calcule pas les efforts.
Mon premier but ? C'est ce que j'essaye de faire, mais je n'y arrive pas (sourire). Il y a deux têtes pensantes devant pour attaquer et marquer des buts. Moi je suis plus à la retombée et à la récupération du ballon. Il n'y pas de compétition avec Aurélien sur ce point, on a toujours eu envie de mettre ce premier but mais ce n'est pas une obsession. Même si ça commence à faire plus d'un an pour moi.
J'ai commencé un peu à travailler mes frappes à l'entraînement, parce qu'ils ont vu qu'il y avait un peu boulot et que j'étais parfois en bonne position. Le but est d'avoir le geste juste. Le jour où je marquerai, je reviendrai vous voir (sourire).
Je pense que les matches ne se ressemblent pas. A Lorient c'était un match d'hommes, car le terrain était difficile et on revenait de vacances. On a peut-être fait une erreur qui amène un but, mais je pense qu'on était solides malgré tout. A 21 et 22 ans, on est obligés de faire des erreurs, c'est normal, cela fait partie de l'apprentissage.
Nîmes ? L'équipe de Nîmes est une équipe qui ne lâche rien. Ils sont dans une mauvaise posture, mais il ne faut pas les prendre à la légère. Avec le changement de coach, ils voudront certainement montrer une réaction. Il va falloir être très concentrés.» (Site officiel ASM).
Niko Kovac doit encore se passer de Gelson Martins, blessé, qui ne rejouera pas aux Costières où il avait été expulsé il y a un an.
Mannone, Luís, Millot et Geubbels sont écartés du groupe de 21 joueurs retenus, où Chrislain Matsima refait son apparition, peut-être pour suppléer Benoît Badiashile, sorti blessé contre Nice, mais également convoqué.
A Nîmes, on ne retrouvera pas Jérôme Arpinon, mis à pied vendredi et remplacé par Pascal Plancque.
Recrue du mercato, en provenant du Cercle Bruges, la filiale belge de l'ASM, le japonais Ueda est dans le groupe de 20 convoqués, au contraire des blessés Landre, Sarr et Martinez.
Retrouvez tous les faces à faces entre Monaco et Nîmes.
Voici les groupes retenus
Pour Monaco : Lecomte, Majecki, Aguilar, Badiashile, Ballo-Touré, Caio, Disasi, Maripán, Matsima, Sidibé, Diatta, Diop, Fabregas, Fofana, Golovin, Matazo, Tchouaméni, Ben Yedder, Jovetic, Pellegri, Volland.
Pour Nîmes : Reynet, Nazih, Briançon, Meling, Paquiez, Alakouch, Miguel, Burner, Ueda, Fomba, Cubas, Deaux, Eliasson, Ferhat, Ripart, Benrahou, Duljevic, Koné, Roux, Majouga.
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